Christine DEWINCK

Anéanti par la nouvelle du décès de Christine, je souhaiterais exprimer toutes mes condoléances à ses deux fils terriblement frappés, et doublement, par le malheur. Je pense très fort à eux, j'espère qu'ils trouveront la force de poursuivre leur chemin, comme leur maman l'aurait souhaité. Je garderai un souvenir marquant de chacun des membres de cette famille que j'ai pu côtoyer pour des raisons diverses. Courage aux garçons.

Nous étions dans le même lycée, mais c’est Stéphan qui nous avait présenté quelque temps après. Il était tout heureux et fier de nous confier qu’il avait une amoureuse.
Vous étiez à Bordeaux, nous étions à Toulouse. Mais on se retrouvait régulièrement à Villeneuve pour des week-ends, ou pour travailler ensemble l’été – le castrage de maïs à Pailloles, la colo à la Maison familiale Rurale de Bias avec Fabien, Andrée et Jean, … Que de fous-rires à chaque fois !

Et puis les voyages. Le Premier ensemble, je crois que c’était au Portugal. Mais c’est toi qui avais la mémoire des lieux, des personnes et des évènements.
Tu voulais du « typique ». Je n’ai pas retrouvé la photo sur laquelle tu posais devant un café qui portait ce nom : « Tipic », avec ton grand sourire satisfait et lumineux. Mais j’ai celle devant le bar « Paco » à Barcelone, je crois. Nous étions à Rosas et tu avais tenu à faire ce pèlerinage, car tu adorais l’authenticité de ce lieu ! Dans la voiture, nous chantions à tue-tête : ‘ Si seulement nous avions le courage des oiseaux qui chantent…. » de Dominique A.

Quand j’étais seule à Poitiers ou à Paris, je venais souvent à Bordeaux le week-end, vous retrouver. Vous m’avez présenté Sam, Boris, Christophe et Cissou, Lukas (je ne sais plus comment cela s’écrit ) et Fabrice. Votre goût pour la littérature, les arts, le cinéma et la création vous avait réuni et je me sentais bien auprès de vous tous.

J’étais avec toi aux fêtes de la Madelaine à Mont de Marsan, le soir où vous vous êtes embrassés pour la première fois avec Sam. Pendant ces vacances-là, on avait fait une virée au bord de l’océan où nous avions dansé comme des fofolles en boîte de nuit, avec Boris et Lukas je crois ! Dans la voiture ce devait être Manu Ciao que l’on écoutait à fond.

Puis, en 2003, cela a été mon tour de vous présenter Titou, mon nouvel amoureux. Vous l’avez invité tout de suite à votre mariage, alors que cela ne faisait que quelques mois que je l’avais rencontré !
Ton enterrement de vie de jeune fille restera un des moments les plus forts et les plus fous vécus avec toi !
Un an après c’est pour notre PACS que vous avez ambiancé le près à Pablanc.

Nous nous souvenons des dimanches à Bondy pour le poulet rôti. Matteo regardait l’âne Trotro et nous on devisait, on chantait, on dansait. Boris nous faisait découvrir ses nouvelles créations musicales.

Ensemble, nous sommes allées 2 fois, au moins, en Allemagne. En 2005, Matteo n’avait que quelques mois. Puis la dernière fois, nous avions lancé un feu d’artifice géant pour le 1er de l’an dans le petit jardin de Ute et Stéphan. Nous avons une vidéo dans laquelle on nous entend rire comme des fous, surpris que nous étions par la puissance des tirs !

À l’été 2007, tu nous accueillais pour des grillades dans le jardin de la maison familiale de Lanquais. Nous avions fait une belle balade autour du village et l’on s’était rappelé la fois où tu m’y avais amené, plus jeune, faire un tour en bateau à rames avec ta famille.

Puis en avril 2008, vous êtes venus nous voir à La Romieu où nous vivions, Titou et moi, à moitié dans la caravane et dans la maison en rénovation. Nous étions toutes les 2 enceintes. Nous avions comparé nos ventres. Le tien était plus gros car Hannah n’est arrivée qu’en septembre, quasiment 2 mois après Paul.

Quand vous vous êtes installés à Morières, nous avons continué à échanger de nos nouvelles, mais nous sommes restés un moment sans nous voir, jusqu’à notre mariage en 2015.
Quelle joie de vous retrouver, toi et Sam, à cette occasion ! Vous avez, comme d’habitude, grandement contribué à la fête !

Sam nous quittait une semaine après. Laissant, déjà, un grand vide.

Avec toi Christine, Fabien, Amandine, Fred, Gaëlle, Titou et moi, nous avons créé notre groupe « Pentecôte entrecôte » avec pour objectif de se donner des nouvelles régulièrement et d’organiser des moments pour se retrouver tous ensemble avec nos enfants. Dans la Piège, près de Carcassonne, dans le Cantal, près de Collioure, et même à La Romieu, où tu nous à présenté, il y a 3 ans, Steeve, your Love, que nous avons aussitôt intégré au groupe.

Nous allons continuer à faire vivre ce groupe et cette tradition, en pensant si fort à toi. Tout comme le feront nos enfants qui ont créé leur propre groupe.

Tu vas terriblement nous manquer !
Alors, en ta mémoire, nous allons essayer de reprendre les roulades, de garder en tête la chanson de Brigitte Fontaine et faire en sorte que la vie soit belle !

C’est avec une grande émotion que j’ai appris la disparition soudaine de Christine. J’ai eu l’occasion d’apprécier son sens du dialogue, sa bienveillance et son profond attachement aux élèves comme à ses collègues. Son départ laisse un vide immense au sein de la communauté éducative.
J’adresse à sa famille, à ses proches et à l’ensemble de l’équipe mes condoléances les plus sincères et mes pensées les plus chaleureuses. Magali Robaglia IA IPR établissements et vie scolaire.

Un grand soutien pour la famille et les enfants, et de bons souvenirs de réunions où il était bon échanger avec Christine.
Une professionnelle engagée et avec des remarques souvent pertinentes. Tu vas nous manquer dans nos réunions de professeurs documentalistes. Anaïs

Quelle tristesse lorsque j'ai appris la nouvelle dans les couloirs de l'école de musique de sorgues. Une pensée pour sa famille, ses enfants . Les mots semblent dérisoires face à une telle injustice mais le cœur y est. Une pensée particulière pour Mathéo avec qui nous avons partagé des concerts ,et son petit frère . Je me souviens d'avoir vu votre maman se rendre à son cours lorsque nous vendions les livres à la rentrée avec l'association Anacrouse 😢.
Ma fille Valentine se joint à moi pour vous transmettre toutes nos condoléances .
Aline et Valentine Vaillen élèves de l'école de musique de sorgues

En août nous étions allées ensemble, solidaires et se soutenant, rendre hommage à l’une de tes anciennes petites élèves, amie de mon fils… Et on s’était dit : ce que la vie peut parfois être vraiment moche (on avait certainement dû employer un mot un peu moins édulcoré…) à mettre certains au mauvais endroit, au mauvais moment…
Mais, tu te rappelles Christine ? De retour de la cérémonie, malgré notre émotion, notre tristesse, on avait trouvé le moyen de rire !
Alors c’est absolument ce que je veux garder : ta joie de vivre, ton grand sourire scintillant et solaire, une farandole de roues enchaînées en pleine rue d’Avignon à une heure avancée de la nuit, les quelques répétitions de batucada qu’on a pu partager, les soirées fléchettes au son de musiques des années 80, et ta bouille accrochée à une contrebasse dont tu disais qu’elle te faisait rêver !

Mes pensées sincères accompagnent aujourd’hui tes enfants, ta famille, tes proches.
Et tu peux compter sur nous Christine, nous allons être là, auprès de Steeve, pour faire en sorte de continuer à célébrer ta Joie de vivre.